Le lieu | ||
Un site UrbainUne cour de château, un château de la Loire, un patrimoine mondial, un site au centre historique de Tours et à 30 m du fleuve. Mais une cour délaissée, perméable, éclatée, gâtée, triste. | ||
Une réactionUn site en chantier, qu’il faut transformer. Un site en construction. Construction d’un jardin, d’un parvis, d’une terrasse, d’un parking, d’un supermarché... On uniformise d’abord le sol. Et sur le falun blafard et neutre, entre les dents de requin et les fossiles crayeux du crétacée peuvent se dérouler les rubans de balise, se poser les volumes des conteneurs maritimes, se découper des zones d’agrément, se monter les tours d’échafaudage et les rangs de parpaings… | ||
AinsiLes éléments du chantier sont des objets architecturaux qui modifient l’espace de la cour, qui la recadre, l’isole et la rende fonctionnelle, lui procurant une place dans la ville, un rôle, une identité le temps du festival. Le lieu s’appuie aussi sur la pluralité pour multiplier les modes d’appréhension. Il répond au rythme du festival, de la ville et des gens à travers : | ||||||
Ainsi dans cet espace contenu, dans cette bulle en chantier, se développe un univers schizophrène (tantôt paisible, tantôt agité), une effervescence qui obéit à une programmation artistique variée : trois plasticiens réagissent à l’espace et flirtent avec le design en proposant un mobilier indiscret ; une chorégraphe ouvre le bal en s’entourant de musiciens plasticiens le temps d’une soirée; des musiciens agités rapportent des sonorités électroniques septentrionales... Pendant ce temps l’équipe s’affaire à préparer des salades fraîches et colorées, à ouvrir des huîtres ou à alimenter le foyer du barbecue pour les passants alléchés. | ||||||